Réalisateur : Hiromasa Yonebayashi
Une très belle histoire d’amitié entre deux adolescentes qui se sentent incomprises par leur entourage. Sur fond de quête identitaire, le film propose une grande réflexion sur le sens de la famille, qu’elle soit de cœur ou de sang.
Une jeune fille asthmatique en colère contre le monde entier part se reposer à la campagne dans la famille de sa mère adoptive. Là-bas, elle est fascinée par une grande bâtisse construite dans une zone marécageuse qui devient presque innacessible à marée haute. Elle croit y apercevoir un fantôme...
Les dessins sont d’une grande douceur, et les paysages sont de véritables tableaux. Les expressions faciales, notamment le rire sont intensifiées comme dans les mangas. Et hormis la fête traditionnelle japonaise et quelques spécificités nipponnes, on se croirait dans une jolie campagne anglaise.
Takatsugu Muramatsu signe une musique sur-mesure pour le film : la bande-son disparaît tellement elle est harmonisée avec le récit, les scènes et la beauté des dessins. Elle contribue au charme particulier d’une atmosphère anglaise, sans doute en hommage au roman originel de Joan G. Robinson.