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La toupie tourne, tourne... et elle s'arrête!
Princesse Mononoké
Réalisateur : Hayao Miyazaki
Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, il n’y a ni jolie robe de princesse, ni diadème étincelant ! Il s’agit d’une épopée contre la haine. On y voir toute la noirceur d’un conflit sans fin entre l’avidité de l’Homme et la nature sauvage. Et un protagoniste qui tente d’épouser tous les points de vue, toutes les causes, pour résoudre un dilemne impossible.
Dans un Japon médiéval où dieux et démons régnent sur les forêts, Ashitaka, un jeune guerrier défend son village contre un gigantesque sanglier affublé d’une malédiction qui le rend haineux. Touché au bras, il part en quête d’information pour contrer le sort, et tout en essayant de "porter sur le monde un regard sans haine".
Les dessins d’Hayao Mizazaki sont presque mystiques : des animaux surdimensionnés d’un réalisme saisissant, la menaçante babine retroussée de la louve, la horde de singes aux yeux rouges qui brillent dans la nuit, et on termine en beauté avec la transformation époustoufflante du dieu-cerf. Incomparable !
Dès le début du film, Joe Hisaishi nous offre la musique d’une épopée grandiose. La musique est solennelle, puissante : elle nous immerge dans le récit avec passion ! Puis pour la conclusion, quelques notes de piano apportent un peu de douceur et de poésie, avant un superbe générique de fin qui sublime le film.